Aujourd’hui, les perruches à colliers sont de plus en plus présentes dans les grandes villes de France, Belgique et Angleterre. Introduites par l’Homme dans les années 1970, elles sont désormais classées comme Espèces Exotiques Envahissantes (EEE). Toutefois, les perruches à colliers représentent-elles réellement un danger pour les oiseaux locaux ?
Des espaces urbains propices à leur développement
Les perruches à colliers se sont très bien adaptées aux environnements offerts par nos grandes zones urbaines. Depuis plus de 40 ans, leurs colonies grandissent et s’installent dans les parcs et jardins urbains, suscitant des inquiétudes.
Une alimentation variée, source d’inquiétude pour la concurrence
- Fleurs et bourgeons
- Graines
- Fruits et baies
Les perruches à colliers ne sont pas difficiles en matière de nourriture, ce qui soulève des craintes quant à une éventuelle domination sur les réserves alimentaires au détriment des espèces locales.
Concurrence pour les sites de nidification
En tant qu’oiseaux cavernicoles et grégaires, les colonies de perruches à colliers n’ont aucune difficulté à s’approprier les sites de nidification des petits passereaux endémiques de nos régions, tels que les moineaux ou les pinsons.
Une cohabitation pacifique avec les oiseaux locaux
Contrairement à une idée reçue, les perruches à colliers ne se nourrissent pas de passereaux et ne les effraient pas non plus. La cohabitation entre les perruches à colliers et les oiseaux locaux semble plutôt harmonieuse.
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Leur mauvaise réputation : une question de discrétion ?
Il convient de souligner que la mauvaise réputation des perruches à colliers provient principalement de leur manque de discrétion, car ces colonies peuvent être assez bruyantes.
En revanche, d’autres espèces semblent bien s’adapter à leur présence parfois encombrante.
Des espèces envahissantes, mais pas nuisibles
Bien qu’elles soient actuellement classées parmi les espèces envahissantes, les perruches à colliers ne sont pas considérées comme des ravageurs nuisibles.
N’oublions pas que de nombreux animaux aujourd’hui très répandus sur le territoire français n’ont été introduits que récemment sur le continent, comme les cygnes et faisans d’Asie ou encore les tourterelles turques.
Vols de nourriture aux dépens des écureuils :
Il est essentiel de mentionner que les perruches à colliers peuvent dérober de la nourriture aux écureuils. On pourrait dire qu’elles sont pires que les pies ou les corneilles en ce qui concerne le pillage des arbres fruitiers avec facilité. Cela incite certains à plaider pour un contrôle de leur population.
Conclusion : une menace à relativiser
En définitive, bien que les perruches à colliers puissent représenter une certaine concurrence pour les oiseaux locaux et impactent l’écosystème urbain, elles ne sont pas considérées comme une réelle menace pour ces espèces. Toutefois, il convient de continuer à surveiller leurs populations afin de mieux évaluer leur impact potentiel sur les oiseaux locaux et prendre les mesures nécessaires si besoin.
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