Les systèmes d'isolation ont subi maintes modifications ces dernières années à cause de la loi de réglementation thermique. Parmi les évolutions notées, il y a l'association de la laine de verre à un isolant mince qui a une grande capacité de renvoi de l'infrarouge. Il faut toutefois faire très attention à cet assemblage pour éviter les condensations. Découvrez plus d'informations sur le sujet l
La mise en œuvre sur ou sous chevrons
Les systèmes d'isolation thermique font partie des évolutions scientifiques les plus remarquables du siècle. L'association de l'isolant mince peut en effet favoriser la réduction d'environ 10 cm d'épaisseur de la laine de verre. Cela a un impact très remarquable au niveau des combles. Ainsi, sur une maison de 8x12m par exemple, cela peut permettre la récupération de plus de 4m² habitable. En terme de comparaison, cette superficie équivaut à celle d'une salle de douche. Ce mécanisme intervient dans les cas de mise en œuvre sur ou sous chevrons.
Avec ce procédé, la stabilité thermique est garantie toute l'année. Néanmoins, la position de l'isolant mince va avoir des répercussions sur le confort aussi bien en hiver qu'en été. Si le positionnement est en forme d'écran sous toiture, le confort en été ne serait en aucun cas moindre. Ceci s'explique par le fait que la température intérieure va connaître une baisse par rapport à un système avec isolant traditionnel. Cette diminution se situe entre 5 et 8 degrés.
L'isolant mince s'associe à la laine de verre tout en la protégeant. Il lui assure une certaine longévité et lui permet de garder les mêmes performances. L'isolant mince peut aussi être positionné sous la laine de verre dans le but d'assurer le confort en hiver. Ceci est dû au fait que la face réfléchissante renvoit la chaleur vers l'extérieur.
L'économie du chauffage
Il est formellement défendu que l'isolant mince entre en contact avec une autre variante d'isolant, même s'il s'agit de la laine de verre. Il faut dans une telle situation utiliser une lame d'air de 20 à 25mm pour séparer les deux isolants. Dans le but d'isoler ceux-ci, l'idéal est utiliser la méthode de la bande de recouvrement auto-adhésif.
La bande de recouvrement auto-adhésif introduit dans l'isolant mince permet de solidariser avec perfection les bords de deux laines. Cette démarche s'effectue assez rapidement. L'utilisation d'une autre bande de recouvrement supplémentaire n'est pas nécessaire et la pose apparaît plus simple et plus rapide. Cela permet d'éviter une perte de temps considérable pendant la mise en œuvre. En effet, ce procédé garantit une certaine stabilité thermique au niveau de chaque face réfléchissante. De plus, l'étanchéité reste à un niveau optimal.
Malgré sa performance, cette méthode constitue un surcoût qui peut aller jusqu'à 20% à cause de l'utilisation de deux matériaux isolants. Néanmoins cette hausse de coût peut être amorti sur deux ans à cause de l'économie que procure le système. Le gain dont il s'agit ici peut s'élever jusqu'à 15% par an sur le budget de chauffage.
L'isolant mince en tant que complément d'isolation
A la base, l'isolant mince est une enveloppe pour les matériaux isolants (des bulles d’air par exemple). À tout cet ensemble s'ajoute les feuilles réfléchissantes. Ces dernières réduisent considérablement les échanges thermiques grâce à un rayonnement qui est produit entre les éléments séparés.
En outre, Il existe plusieurs manières de connaître le pouvoir isolant de l'isolant mince. Parmi celles-ci, il y a la résistance thermique intrinsèque. Cette dernière est la capacité du produit à se détacher des autres tout seul. Habituellement, les isolants minces mesurent entre 3 et 50 mm d'épaisseur et sont pourvus d'une résistance thermique intrinsèque. Celle-ci est susceptible d'aller jusqu'à 0.25 m².K/W pour les plus endurants soit une conductivité thermique de 0.033 W/m².K.
Cecu n'est pas le cas au niveau de la laine de verre (0.035 W/m².K). À part la résistance thermique intrinsèque. Il reste possible de se fier à la qualité de pose des isolants minces pour connaître le pouvoir de l'isolant mince. À ce sujet, il est à savoir qu'il existe d'inombrables techniques d'installation, surtout pour l'isolation des combles.
La prévention des risques de condensation avec les isolants minces
D'abord, il faut garder à l'esprit que la majorité des isolants représentent une barrière à la vapeur d'eau et joue le rôle de pare-vapeur. L'insolant mince doit toujours être placé d'un côté intérieur, c'est-à-dire du côté chaud. En effet, si cela n'est pas pris en compte, il a de très grande chance qu'une condensation se produise.
C'est exactement ce qui se passe dans le cas de l'association d'un autre isolant après la pose de l'isolant mince. Par conséquent, il est possible d'assister à la mise hors-service des isolants voire de la structure même en question.
Si l'isolant mince est utilisé à titre de complément avec une laine de verre faisant déjà partie de l'opération, une précaution s'impose. Il est impératif de vérifier si celle-ci n'est pas munie d'un pare–vapeur. Dans le cas contraire, une lacération est à réaliser.
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